Les vacances sont arrivées. Mais peut-on parler de vacances alors que je vais donner cours durant quelques heures cette semaine? Sans aucun doute, vu que le rythme est différent, que je pourrai me reposer et ne devrai pas courir dans tous les sens. Et en plus, il parait qu'il y a cinq semaines de cours avant les vacances de Pâques. Ca ira bien vite!
Ces derniers temps, je pense au temps jadis. Je ne me souviens plus trop à quel moment précis c'est venu, mais je repensais au bon vieux temps. Les choses ont changé depuis. En mieux? Ce n'est pas évident à dire. D'un côté, la vie d'étudiant était cool et peu stressante, mais d'un autre je suis bien content de ne plus devoir me taper d'examens à étudier et de pouvoir gagner ma vie. Mais le passé, ce n'est pas que ça. C'est une longue liste de moments qui ont marqué ma mémoire et que je garderai au fond de moi jusqu'au bout. Les citer tous serait mission impossible. Mais vu que je suis en pleine nostalgie, je vais essayer de citer ceux qui me reviennent en tête sans trop réfléchir.
- Il y a ces quelques soirées films d'horreur durant lesquelles on se louait des daubes et on passait une partie de la nuit à rigoler, à se foutre de la gueule des films, à frissonner parfois. Et puis il y avait le "pendant", lorsque parfois on tombait sur des publicités hallucinantes qui provoquèrent des fous-rires à n'en plus finir.
- Il y a ces quelques années de jeu de rôle régulier. Comment les oublier? Nous étions un groupe soudé, nous jouions des personnages que nous adorions, nous avions un maître du jeu hors pair. J'attendais ce moment avec impatience et ne voulais rater cela pour rien au monde. Entre les séances de role play mémorables, les chansons fredonnées entre les lancers de dés, les moments de partage du loot, les heures passées le nez dans les bouquin pour trouver ce qui permettrait de rendre notre perso encore "plus mieux", c'était vraiment la belle époque.
- Je pense aussi aux après-midis/soirées SingStar, lorsque nous chantions durant des heures à en avoir même la voix cassée. On criait, on rigolait, on faisait notre possible pour obtenir le plus haut score, mais c'était toujours magnifiquement faux. Ces jeux, je les connais par coeur. Lorsqu'une de ces chansons passe à la télé ou à la radio, je ne peux m'empêcher d'y repenser.
- Les verres bus dans les cafés de ma ville universitaire, occupé à passer le temps avec différents amis lorsque nous parlions de tout et de rien. On a beau dire que c'était du temps perdu, mais je ne pense pas. Cela a permis de se rapprocher, de mieux se connaître, parfois même de dire ce qu'on avait sur le coeur.
- Les soirées passées seul avec ma meilleure amie, très souvent assis dans une voiture. Nous chantions ce que nous passions sur le lecteur de cassettes de ma mère (Corrs Power!), nous parlions, nous rigolions, nous refaisions le monde. On s'imaginait aussi dans le futur, en train de se demander comment ce sera. Et aujourd'hui, on y est. Pas comme on le pensait, mais la vie est pleine de surprises :-)
- Les soirées ésotériques, bien sûr! Ce qu'elles me manquent... L'ésotérisme est un domaine qui m'a toujours intéressé mais que je délaisse depuis longtemps. Pas par manque d'intérêt, au contraire. Seul, cela a moins d'intérêt. Car on pratiquait toujours en bande. Toujours la même. Des personnes que je connaissais bien, en qui j'avais totale confiance. Et puis, on se complétait aussi. On a beau croire ce qu'on veut, ces moments me permettait de me recentrer, mais aussi de me connecter avec mon Moi profond. Du moins, d'essayer. Et l'ésotérisme à plusieurs, c'est surtout le partage, les discussions riches d'enseignement, les explications, les trucs. J'en ai envie T_T
Je vais m'arrêter ici mais c'est loin d'être fini. Je pourrais encore citer ces personnes qui, aujourd'hui se sont éloignées, mais tenaient une place chère dans mon coeur par le passé. Il y a ces moments brefs mais qui marquent, ces endroits réconfortants qui rappellent l'enfance, ces odeurs ou ces goûts plein d'histoire, ces êtres disparus.
Il y a tout ça qui me constitue et qui fait partie de moi. Et comme le dirait la chanson : "Et ça, ça vaut de l'or".
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