Le journal de Setchaya

C'est vachement difficile de trouver une chanson que je mettrais en tête de ce que j'ai déjà entendu. Déjà parce qu'il y a plusieurs artistes que j'aime beaucoup, tels que Nolwenn Leroy, The Corrs et Lynda Lemay pour ne citer qu'eux. Ensuite, parce que rien que parmi ces artistes, il y a plusieurs chansons que j'adore. Et si en plus de cela, je devais compter les chansons coup de coeur, on en sortirait plus... Tiens, je ne sais même plus s'il y a "la chanson du moment". Pour le moment, une artiste qui passe en radio et que j'aime assez est la chanteuse Adèle. Voilà, c'est dit!

Revenons à nos moutons, donc. Je pense que je vais de toute façon rester fidèle à mes premiers amours, à savoir au groupe The Corrs. Même s'ils n'ont plus fait grand chose ensemble ces derniers temps, cela reste vraiment le premier groupe pour lequel j'ai eu un coup de coeur. Il y a certes eu une période Spice Girls (sic) mais ce n'est pas pareil. The Corrs, c'est le groupe que j'ai "découvert" grâce à Filbert qui, un jour, a eu l'excellente idée de venir chez moi avec un de leurs albums. En écoutant les chansons, je réalisais à chaque fois que je les connaissais. Cela m'a surtout permis de mettre un nom d'artiste sur des chansons et de me pencher un peu plus sur ce groupe. Et puis j'ai acheté un album, et les autres ont vite suivi.

Il y a plusieurs chansons que j'aime des Corrs : 'Heaven Knows', 'Angel', 'The Minstrel Boy', 'Intimacy', 'Queen of Hollywood', 'I never loved you anyway', 'So Young', 'Long Night', 'Radio'... et la liste est loin d'être complète. Chacun fait écho à un souvenir, un moment ou une émotion. J'ai vraiment du mal à dire! Si cela devait être une instrumentale, ce serait sans aucun doute 'The Minstrel Boy', la chanson par excellente qui me fait penser à l'Irlande et que Poochie a joué au violon et enregistré pour moi pour un anniversaire. Je ne l'ai jamais vu joué devant moi mais qui sait, un jour peut-être...?

Pour ne pas changer, parlons cuisine. Je me suis remémoré aujourd'hui le pur délicie made in fast-food, à savoir des frites au milkshake. Cela fait tellement longtemps que je n'en ai plus mangé! Il fut un temps où je consommais cela régulièrement en compagnie de Vashna et Flipper. Après quelques expériences, j'ai remarqué que le milkshake fraise allait le mieux avec les frites, quoique celui à la banane n'est pas mauvais non plus. Mais non ce n'est pas dégoûtant.

Quand j'étais plus jeune, je me faisais des tartines (bien) beurrés sur lesquelles je mettais des morceaux de Kinder Surprise. Un pur plaisir. Evidemment, c'était très gras. Après on s'étonnais que j'étais gros... Sinon, une tartine avec de la confiture et du fromage reste un grand classique. Mais il faut aimer le sucré-salé, bien entendu. Et enfin il y avait le salami recouvert de miel. Bonjour les calories!

Hier, Poochie et moi nous sommes souvenus de la poutine. Pour ceux qui ne connaissent pas, honte sur eux! C'est un plat typiquement québécois qui consiste en des frites ramollies, du fromage type cheddar, l tout recouvert d'une sauce brune fumante. En se déversant sur le plat, la sauce ramollit le tout, ce qui fait un mélange un peu pâteux en bouche. J'adore!

Puis, on a voulu modifier le plat. La sauce brune est devenue de la sauce soja. Les frites sont devenues des carottes. Au final, voici la même recette version light : vous cuisez des frites avec l'appareil spécial qui permet de cuire un kilo de frites avec seulement une cuiller d'huile. Comment ça vous ne l'avez pas? Moi non plus en même temps. Donc, on a des frites moins grasses. On ne met plus de fromage, non. C'est plein de graisses. On le remplace par du tofu. Mmmmmh. Et la sauce brune épaisse est remplacée par de la sauce soya chaude. En se déversant, elle ramollira le tofu et créera un mélange immonde sans doute délicieux.

Personnellement, j'ai du boulot donc je ne pourrai pas essayer. Mais je vous en prie, essayez donc et tenez-moi au courant :D

Burps!

Nous voilà de retour de Culinaria², l'estomac bien rempli. Verdict? Laissez-moi plutôt vous raconter ce qu'on pouvait y trouver...

Nous sommes arrivés sur place vers 16h45. On a essayé de se repérer au mieux et de comprendre le principe. Culinaria² est organisé essentiellement à l'extérieur. De nombreuses petites échoppes sont mises côte à côté, créant ainsi une longue allée dédiée à la nourriture. Les restaurants occupent l'espace intérieur. On commence donc à se promener au fil des échoppes et la première impression n'est pas géniale : cela commence avec des alcools, du café ou du vin. Youhou. Dois-je aussi vous dire que le prix est particulièrement élevé? On avance donc rapidement et on s'arrête devant l'échoppe de Collignon qui nous montre certains de leurs desserts ou bouchées sucrées. A un prix élevé, bien entendu.

Loin d'être convaincu, on passe notre chemin. On trouve alors une allée "intérieure" qui regroupe toute une série de petites échoppes d'artisans. Là ça devient intéressant. On peut goûter du saucisson, des apéritifs, du vin, du fromage, des fruits de saison, etc. Culinaria² oblige, on se doit d'être prout-prout : on goûte donc à un petit blini tiède au caviar. Le blini était bon! Le caviar... voilà quoi. On goûte aussi à des pâtes poêlées avec de jeunes oignons et réhaussées d'un peu d'huile. Pas entièrement convaincu non plus. Par contre, les framboises, fraises et fraises des bois étaient très goûtues! Mais assez chères également. J'ai même pu goûter à une praline au chocolat et au coquelicot. Et bien, c'était plutôt bon! Au final, je dépenserai (tout de même!) mon argent dans cette allée pour acheter un petit sachet de fleur de sel et de piment d'espelette. Et j'ai aussi acheté une bouteille de turlutte au chocolat, qui est en fait un apéro à base d'un peu de vin blanc sucré et de jus de poire williams. Délicieux et rafraîchissant!

On passe notre route et on arrive dans la partie "atelier". J'étais un peu déçu. Je m'attendais à ce qu'on puisse mettre la main à la patte et rien du tout. Pour l'atelier chocolat, on avait un pâtissier qui préparait devant nous trois desserts différents en nous expliquant comment procéder. Mais on était juste spectacteur. On a pu goûter au résultat, mais j'aurais voulu essayer. Il y avait par contre un atelier "cuisine du monde" qui semblait plus participationnel, mais il n'y avait pas d'atelier à ce moment. Snif. Les autres ateliers étaient plutôt consacrés à de la dégustation de vin, de Campari, etc. Je m'attendais à mieux.

Arrive le moment du repas. Poochie et moi trépignons d'impatience. On se rend donc dans la partie de restaurants et on fait la file pour le premier plat : tortellini de champignons des bois et canard fumé, caramel d'ail doux, le tout accompagné d'un vin rouge.

C'était loin d'être mauvais! On goûtait bien le goût des champignons, mais le canard fumé n'était que peu présent. Par contre, il n'y avait qu'un seul tortellini. Un peu peu... Mais bon, gastronomie oblige. Le vin accompagnait très bien le plat. Poochie et moi avons bien aimé!

On passe au second plat qui est un morceau de cabillaud breton demi-sel, le tout dans une sauce de citrons confits et de gingembre avec une vinaigrette chermoula.

C'est beaucoup plus joli sur l'image que dans le plat. Cela restait très brun. Le tout était plongé dans une assiette profonde, la sauce comme bouillon, la salade plongée à l'intérieur. Heureusement, c'était assez bon et le gingembre piquait bien! J'ai bien apprécié ce plat même si, au final, c'est loin d'être mon préféré. C'était léger. Le plat était accompagné de vin blanc demi-sec qui allait bien avec le plat! On l'a par contre mangé en troisième lieu mais cela aurait mieux convenu comme second plat. Mais suite à un souci d'électricité, on a du passer d'abord au troisième plat. Enfin, c'est pas grave!

Le troisième plat est une poitrine de cochon de lait confite, tête braisée à la Leffe, panisse et salade de petits pois à l'huile d'amande douce.

Ce plat était très bon! Je ne suis pas particulièrement fan du cochon de lait, mais Poochie bien. Pourtant, c'était très bon. L'accompagnement était délicieux par contre! Les petits pois étaient très croquants, l'huile d'amande douce donnait un goût que j'aimais beaucoup et même si la Leffe ne se goûtait pas spécialement dans le plat, la sauce était bonne. Le plat était accompagné de Leffe. J'en ai bu un peu, mais cela ne réhaussait pas le tout.

Enfin, le dessert. Il s'agissait d'un croquant de Sao Thomé, arriba en cappucino épicé et yahourt au gingembre confit.

Un très bon dessert tout en chocolat. Le cappucino épicé me plaisait bien. Il y avait dessus un plaque de sucre accompagnée de mousse. Le croquant était fait de chocolats différents et de textures différentes avec une couche de gelatine au gingembre (?). Un pur délice! Il y avait même un peu de crème vanillée à côté. Très chocolat, donc. Mais ça ne m'a pas déplu.

On a ensuite quitté le salon, la panse bien remplie. Les plats étaient gastronomiques, on a donc pas mangé comme des porcs, mais cela nous a permis de goûter à plusieurs saveurs différentes. De plus, dans le salon on a goûté à du saucisson, du fromage, des fruits etc. Cela nous a donc calé. Je suis reparti de là content, car j'ai pu découvrir certaines choses. Mais aussi un peu déçu car je trouve qu'il n'y a que peu d'artisans intéressants. Cela gagnerait en intérêt d'inviter plus de monde et d'étendre (et diversifier) le salon. En tant que fan de cuisine, j'ai beaucoup apprécié, mais je trouve tout de même que ça reste un peu cher. Enfin, cela nous aura fait une promenade sous le soleil et une découverte culinaire!

On garde la même et on recommence, à savoir Fubuki-san!

Hier se déroulait mon cours de japonais. Je n'y étais pas allé la semaine dernière car très fatigué et du boulot à faire pour le lendemain. Du coup, je me renseigne en demandant si jamais elle avait parlé d'examen lors du cours précédent. Ma voisine me dit que non et qu'elle en est bien contente vu qu'elle n'a pas envie de le passer.

Le comble? Même pas trente secondes après, Fubuki nous dit qu'on arrive en fin d'années et qu'il faudrait gentiment penser à l'examen. Ou pas?

Ma voisine répond alors qu'elle ne passera pas l'examen. Sur quoi je réponds que moi non plus vu que je n'aurai pas le temps d'étudier, vu qu'il est sensé se passer fin mai et qu'il doit bien faire trois tonnes. Donc c'est un peu foutu. A cela, une autre répond qu'elle est occupée sur son mémoire, et au total cela signifie que la moitié de la classe ne veut pas le passer. Fubuki est très embêtée...

Vient le moment de la négociation. On arrive au final à lui dire qu'on est prêt pour des "révisions". Vendu. Il n'y aura pas d'examen mais juste des révisions. Suite à cela, Fubuki nous demande de lui indiquer la note qu'on veut sur le certificat de fin d'année. Hum. On lui explique qu'on en a pas besoin vu qu'il ne sert à rien. Enfin, on le dit plus joliment. Et me voilà content vu qu'il n'y aura pas d'examen en japonais.

On a aussi parlé de l'an prochain. Fubuki aimerait trouver un prof pour donner un niveau 4 mais c'est loin d'être gagné. Très peu de chances, même. Du coup, elle a dit qu'il y aurait le niveau 3/4 mais qui serait beaucoup de répétitions de cette année et elle s'excusait plattement de cela. On lui a rétorqué que si on comptait s'inscrire l'an prochain, c'était parce qu'on avait envie de prolonger notre travail et surtout qu'on était loin d'être à l'aise avec la matière et que le réétudier ne serait pas superflu.

Vais-je me réinscrire? Je ne sais pas trop. J'aurai mon cours de solfège qui continuera l'an prochain, et surtout mes cours de violon qui débuteront. Et je me suis en toute logique trouvé un prof. Et le japonais? J'aviserai d'ici quelques semaines/mois...

Connaissez-vous Charlène? Si vous avez un minimum de culture musicale, cela pourrait vous dire quelque chose. D'autant plus que ça ne date pas d'hier. Loin de là. Charlène est une chanteuse que je connais uniquement pour une et unique chanson : I've never been to me. Mais d'où je connais cette chanson?

J'étais assez jeune à l'époque. Je devais avoir quelque chose comme 13/14 ans. J'allais je ne sais plus où avec mon père en voiture et sa radio était branchée sur la station des vieux tubes. Et puis la chanson a débuté. Je trouvais la mélodie douce et j'ai retenu le titre. Ensuite je l'ai trouvé sur le net et je l'ai écouté à plusieurs reprises. Très nunuche, mais j'adore. Alors vous pouvez imaginer que j'étais tout content de la retrouver sur un jeu de SingStar et de pouvoir la chanter à tûe-tête :D

Ce n'est que bien des années après avoir découvert la chanson que je me suis mis à peu à peu comprendre les paroles. Et surtout, comprendre les sous-entendus qu'il y a derrière. C'est loin d'être une chanson vide de sens. Oui, bon, je l'ai aussi pervertie de nombreuses fois, mais ce n'est pas de ma faute!

Allez, vu que vous êtes sympas, voilà la chanson originale!

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. J'ai donc profiter de SingStar pour la chanter souvent. Un jour, je voulais la passer sur le PC et je l'ai donc cherchée sur Youtube. Je trouve la version originale, mais j'en trouve d'autres. Il y en avait une avec des dragqueens qui faisaient légèrement peur. Et puis il y en avait une d'un groupe coréen du nom de As One. C'est un groupe que je ne connaissais absolument pas mais en écoutant leur reprise, je l'ai trouvée assez jolie. Et puis, la fin est arrivée et là je me suis bien marré.

Pourquoi? Regardez d'abord la vidéo.