Joyeux Noël... ou pas!

Le scénario "spécial Noël" s'est achevé hier en bonne et dûe forme. Poochie, Filbert et moi avions commencé une partie one-shot de In Nomine Satanis (INS). Filbert masterisait et Poochie et moi étions les joueurs. Comme démons, j'avais choisi d'incarner Max Well, démon de Haagenti (Prince-démon de la gourmandise). Poochie jouait Rognûhr, démon de Malphas (Prince-démon de la discorde).

Nous avions une mission simple au point de vue des instructions. Il nous fallait tuer le Père Noël, filmer le tout (ou prendre des photos) afin qu'ils envoyent les documents à Picsou Magazine et que ces chers lecteurs têtes blondes puissent assister au carnage. Oui mais... il est où le Père Noël?

On part donc à la recherche d'indices et on part sur la piste de la grande filiale de jouets 'Joué Club'. On se rend dans les locaux en périphérie parisienne et on entre gentiment sur les lieux. Après une rencontre avec quelques jouets bizarres tels qu'un clown à la tête affreuse et malsaine, on trouve quelques papiers faisant référence à un certain Nicolas, PDG de la boîte et domicilié en Finlande. On rentre chez nous, utilise internet (notre meilleur ami) et on trouve que le Père Noël habite en Laponie et a même un village entièrement consacré à lui. On réserve les billets et on s'envole.

Arrivés sur place, on se repère un peu puis on va voir le Père Noël. Je m'étais transformé en petit garçon pour pouvoir aller sur ses genoux. Une fois qu'il me demande ce que je veux, je lui réponds gentiment que je veux sa mort et sors un couteau de cuisine. Ca fait le plus bel effet. Par contre, n'étant pas stratège pour un sou, on s'est fait avoir car le Père Noël et sa bonasse de Mère Noël étaient des anges aidés par leurs deux gardes du corps : des vikings. On s'est fait latté la tronche... Ce n'est que grâce à l'intervention d'un supérieur qu'on est toujours en vie.

On s'enfuit, pense nos blessures et se dit qu'on devrait mieux se préparer. On achète donc des armes de poing, des grenades, des vestes en kevlar, des flèchettes tranquilisantes et on recrute deux humains pour nous aider dans notre besogne. Quelques joues plus tard, on assiste à une cérémonie du Père Noël et, une fois terminée, on les suit en voiture. On les dépasse, on leur éclate un pneu et ils font un joli carrembolage dans le décor. On sort ensuite de la voiture, et je commence à filmer. S'ensuit une jolie bataille durant laquelle on leur a latté la gueule. D'abord la Mère Noël qui s'est pris le choc de l'accident (elle est passée par le pare-brise. Il faut toujours mettre sa ceinture!) ainsi qu'une grenade. Elle est évanouie donc on se charge du Père Noël. Il nous fait une roulade magnifique (comment un gros comme lui y arrive? Ah oui, c'est un ange) et il veut nous tirer dessus. Mais on est les premiers et Poochie ayant de la chance, il le touche là où ça fait bien mal. On arrive donc à le buter sans trop de mal, le tout filmer par moi-même.

Vient le tour de la Mère Noël. Elle se réfugie derrière la carcasse de la voiture mais j'y lance une grenade. Le temps qu'elle explose, Poochie en envoie une aussi. Seulement, il fait 666 sur son dé et la jolie grenade explose directement dans sa tronche avec la mienne qui explose juste après. Du plus bel effet. Et avec un 666, ça fait mal. Elle est toujours vivante, mais elle a une jambe à 5 mètres et un bras à 10 mètres. La pauvre. Elle qui était une bonasse cochonne, elle ressemble plus à rien. Dans un dernière espoir, elle tente de nous tirer dessus mais on lui règlera son compte comme il faut. On apprendra peu après que le Père Noël était un ange de Christophe (Archange des enfants) et la Mère Noël un ange de Blandine (Archange des rêves).

On rentre ensuite à Paris, montre la vidéo à qui de droit et remarque quelques temps plus tard qu'il y a de jolies photos du massacre dans le Picsou Magazine. On en est fier. Et puis, ça en jette de dire qu'on a tuer le Père Noël, non?